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Des scientifiques, dirigés par une personne d’origine indienne, ont fait des progrès dans leurs efforts pour faire des cellules souches dérivées de cellules souches de la rétine utilisées pour traiter la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), une cause majeure de cécité.

Les résultats ont montré que de minuscules protubérances tubaires appelées cils primaires sur les cellules de l’épithélium pigmentaire rétinien (EPR) sont essentielles à la survie des photorécepteurs de la rétine capables de détecter la lumière.

« Nous avons maintenant une meilleure idée de la façon de générer et de remplacer les cellules de l’EPR, qui semblent être parmi les premières cellules à cesser de fonctionner correctement dans la DMLA », a déclaré Kapil Bharti, chercheur principal duStadtman Investigator du National Eye Institute(NEI), qui fait partie duNational Institutes of Health.

Dans l’atrophie géographique, les cellules de l’EPR meurent, ce qui entraîne la dégénérescence des photorécepteurs et la perte de vision.

L’équipe espère arrêter la dégénérescence et inverser la progression de l’atrophie géographique en remplaçant l’EPR malade par un EPR fabriqué en laboratoire.

Cependant, ces cellules EPR ont tendance à rester bloquées sur le plan du développement, a dit monsieur Bharti.

Dans cette étude, publiée dans la revueCell Reports, l’équipe a testé trois médicaments connus pour moduler la croissance des cils primaires sur l’EPR dérivé de cellules souches.

Ils ont découvert que les deux médicaments connus pour favoriser la croissance des cils amélioraient considérablement la maturation structurelle et fonctionnelle des cellules souches EPR, tandis que les cellules exposées à un troisième médicament présentaient une structure et une fonctionnalité gravement perturbées.

Les résultats ont été incorporés dans le protocole du groupe pour la production de cellules souches d’EPR de qualité clinique, a dit monsieur Bharti.