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Portrait de l’optométrie
L’optométrie est une profession sous la gouverne de l’État, elle est donc soumise à la Loi sur l’optométrie, au Code et aux règlements de l’Office des professions du Québec et de l’Ordre des optométristes du Québec.
Par conséquent, tous les optométristes doivent être inscrits au Tableau de l’Ordre des optométristes du Québec pour obtenir un permis d’exercice. Cet organisme se décrit comme étant « un ordre professionnel constitué en vertu du Code des professions et de la Loi sur l’optométrie. Suivant ces lois et les règlements applicables, l’Ordre a pour principale mission d’assurer la protection du public, en garantissant à la population la compétence, le savoir et le professionnalisme des optométristes ».
Selon la Loi et les Règlements sur l’optométrie, la formation continue est obligatoire pour tous les optométristes afin de conserver leur droit de pratique. Il appartient au Centre de perfectionnement et de référence en optométrie (CPRO) « d’établir et d’organiser un programme de formation continue pour les membres de l’Ordre des optométristes du Québec afin de répondre aux exigences réglementaires relatives au maintien des divers permis de pratique », comme l’affirme sa mission.
Les optométristes sont représentés, dans la défense de leurs intérêts professionnels et économiques, par l’Association des optométristes du Québec, un syndicat professionnel. En plus des associations provinciales, les optométristes de tout le Canada sont également regroupés sous l’Association canadienne des optométristes.
Depuis les débuts du régime d’assurance maladie en 1970, les examens optométriques sont reconnus et partiellement couverts par la RAMQ.
Tous les services optométriques sont assurés pour les patients âgés de 0 à 17 ans et de plus de 65 ans.
Les prestataires de la Sécurité du revenu (PSR) sont couverts pour un examen complet tous les 2 ans et pour un examen partiel au besoin.
Les visites pour urgence oculaire sont couvertes pour tous les patients, quel que soit l’âge. Toutefois, des frais peuvent être exigés pour le traitement et la prise en charge du patient.
Ainsi, les optométristes qui travaillent en clinique privée reçoivent des honoraires d’examens de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) pour les patients âgés de 17 ans et moins et de 65 ans et plus. Dans les autres cas, le patient paie directement les examens à la clinique d’optométrie. Certaines assurances collectives offrent des garanties pour les services optométriques et les lunettes ou les lentilles cornéennes.
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Perspectives d’emploi
Au Québec, le taux de placement des optométristes est de 100 %. Les perspectives sont très intéressantes en région où la demande est forte. Les optométristes peuvent également pratiquer à l’extérieur du Québec.
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Conditions de travail
Au Québec, la pratique de l’optométrie peut prendre différentes orientations selon le type d’organisation choisie.
En début de carrière, les optométristes ont souvent un statut de travailleur autonome, ils pratiquent dans une ou plusieurs cliniques d’optométrie et sont rémunérés pour les examens visuels dispensés aux patients. Cette situation permet aux jeunes optométristes de prendre de l’expérience et d’orienter leur carrière avec confiance.
D’autres optent pour une pratique privée en association avec un ou plusieurs optométristes et/ou opticiens d’ordonnances et adaptent leur horaire à la demande des patients en offrant des disponibilités les soirs et les fins de semaine.
Quelques optométristes choisissent de pratiquer dans un centre de réadaptation en déficience visuelle. Ils sont alors des salariés de l’État. Il est aussi possible pour un optométriste d’enseigner à l’École d’optométrie et à la Clinique universitaire de la vision de l’Université de Montréal, ou dans une autre université.